Dans certaines circonstances, il est obligatoire que les propriétaires mènent un diagnostic électrique sur leur installation car il permet de déterminer les éventuels dangers d’une installation électrique, et participera à réduire les risques. Il est important de tout savoir sur le diagnostic électrique et ses obligations.
Qu’est-ce que le diagnostic électrique?
Vous voilà prêt à vendre votre maison ou appartement, il va falloir vous en séparer, pour un autre logement. La mise en vente de votre habitation signifie plusieurs démarches administratives en perspective, des annonces à poser, de la paperasse, des rendez-vous, des coups de fils à passer et des documents à récupérer pour finaliser votre vente. Cela signifie également qu’il faut établir des diagnostics obligatoires pour la vente de la maison.
Le diagnostic électrique établit une évaluation des risques qui peuvent porter atteinte à la sécurité des personnes dans la maison. Il permet de s’assurer que les équipements fixes répondent aux conditions d’installation en matière d’exigences de sécurité et aux caractéristiques du réseau.
Quand faut-il réaliser un diagnostic électricité?
Le diagnostic électrique s’applique à toutes les habitations (appartements ou maisons) dont les installations électriques ont plus de 15 ans. Il concerne également bien les espaces d’habitation que les dépendances des maisons individuelles: garages, piscines, cabanes…
- Un diagnostic électrique en cours de validité doit être annexé au DDT (dossier de diagnostics techniques) et présenté à l’acquéreur au moment de signer la promesse de vente ou le compromis en cas de vente immobilière.
- En l’absence d’avant-contrat, il est nécessaire qu’il soit présenté au plus tard à la signature de l’acte de vente.
- Il est recommandé de réaliser un diagnostic électrique obligatoire en amont de la transaction, au moment de la décision de mise en vente afin de le présenter aux potentiels acheteurs lors des visites et également de corriger d’éventuelles anomalies.
- L’omission du diagnostic immobilier est très préjudiciable pour le vendeur : après la vente, si un problème survient, il peut être poursuivi en justice pour vice caché. L’acquéreur peut donc obtenir une révision du prix de vente, des dommages et intérêts ou aussi l’annulation de la transaction.
